– Né le 11 novembre 1884 à Kerjacob – St Gilles Vieux Marché.
– Fils de Pierre Marie OLLIVEAUX et Marie Angélique PERROT, demeurant à « Kerjacob ».
– Célibataire, demeurant chez sa sœur au Moulin du bois – Saint Gilles Vieux Marché.
– Décédé le 26 août 1914 à Cheveuges, Ardennes. « Tué à l’ennemi »
– Frère de Jean Marie OLLIVEAUX, « Mort pour la France »,
son nom est aussi inscrit sur le Monument aux Morts de Saint Gilles Vieux Marché.
Extrait du livre « La commune de St Gilles-Vieux-Marché, Au Champ d’Honneur 1914-18 », écrit par la Comtesse de KERANFLEC’H, édité en 1920 :
« Une mélancolique destinée réunit dans la mort, en des conditions à peu près semblables, ces deux frères dont le souvenir demeure à jamais inséparable l’un de l’autre.
Nés tous deux à Saint-Gilles-Vieux-Marché, Jean, le 24 mai 1882, Pierre, le 11 novembre 1884, la guerre envoie l’aîné au 71e Régiment d’Infanterie de Saint-Brieuc, le second au 247e Régiment de Saint-Malo, deux vaillants corps qui devaient l’un et l’autre se couvrir de gloire et se renouveler bien des fois, anéantis au sanglant creuset de la bataille. Pierre combat en Belgique et dans les Ardennes, pays accidenté, couvert de bois, où la lutte est âpre et remplie d’embuscades, Jean prend part aux terribles batailles qui se livrent autour d’Arras, la jolie et ancienne capitale de l’Artois, que l’ennemi a juré d’anéantir. Un soir d’hiver, le 29 décembre 1914, Pierre disparaît le premier à Cheveuges (Ardennes). Quelques mois plus tard, au début de mai, c’est le tour de son frère. Le silence se fait sur ces deux vaillants serviteurs du pays, mais si les hommes ignorent les circonstances
de leur sacrifice et le lieu où ils sont tombés, Dieu a recueilli l’âme des deux braves et ils appartiennent désormais à la phalange immortelle des héros tombés pour leur pays. »