– Né le 24 mai 1882 à Kerjacob – St Gilles Vieux Marché.
– Fils de Pierre Marie OLLIVEAUX et MARIE Angélique PERROT.
– Marié le 27 janvier 1907 à Plouguenast avec Armande Marie Philomène LE TENO.
Ils auront 5 enfants :
– Jean Marie Armand OLLIVEAUX, né le 31 décembre 1907 à Kerjacob – St Gilles Vieux Marché. « Pupille de la Nation »
– Armandine Marie Louise Amélie OLLIVEAUX, née le 5 janvier 1909 à Kerjacob – St Gilles Vieux Marché. « Pupille de la Nation »
– Amélie Marie Isabelle OLLIVEAUX, née le 25 mars 1912 à Kerjacob – St Gilles Vieux Marché. « Pupille de la Nation »
– Francis Ange Marie OLLIVEAUX, né le 30 juin 1913 à Kerjacob et décédé le 14 janvier 1914 à Kerjacob – St Gilles Vieux Marché, à 6 mois et demi.
– François Pierre Marie OLLIVEAUX, né le 29 janvier 1915 à Kerjacob – St Gilles vieux Marché. « Pupille de la Nation »
– Décédé le 11 mai 1915 à St Nicolas – Ardennes, « Tué à l’ennemi ».
– Frère de Pierre Marie Hyacinthe OLLIVEAUX, « Mort pour la France »,
son nom est aussi inscrit sur le Monument aux Morts de Saint Gilles Vieux Marché.
Extrait du livre « La commune de St Gilles-Vieux-Marché, Au Champ d’Honneur 1914-18 », écrit par la Comtesse de KERANFLEC’H, édité en 1920 :
« Une mélancolique destinée réunit dans la mort, en des conditions à peu près semblables, ces deux frères dont le souvenir demeure à jamais inséparable l’un de l’autre.
Nés tous deux à Saint-Gilles-Vieux-Marché, Jean, le 24 mai 1882, Pierre, le 11 novembre 1884, la guerre envoie l’aîné au 71e Régiment d’Infanterie de Saint-Brieuc, le second au 247e Régiment de Saint-Malo, deux vaillants corps qui devaient l’un et l’autre se couvrir de gloire et se renouveler bien des fois, anéantis au sanglant creuset de la bataille. Pierre combat en Belgique et dans les Ardennes, pays accidenté, couvert de bois, où la lutte est âpre et remplie d’embuscades, Jean prend part aux terribles batailles qui se livrent autour d’Arras, la jolie et ancienne capitale de l’Artois, que l’ennemi a juré d’anéantir. Un soir d’hiver, le 29 décembre 1914, Pierre disparaît le premier à Cheveuges (Ardennes). Quelques mois plus tard, au début de mai, c’est le tour de son frère. Le silence se fait sur ces deux vaillants serviteurs du pays, mais si les hommes ignorent les circonstances de leur sacrifice et le lieu où ils sont tombés, Dieu a recueilli l’âme des deux braves et ils appartiennent désormais à la phalange immortelle des héros tombés pour leur pays. »